Les lumières du manège
quand peinture et danse vont ensemble
La peinture est à la base du travail de
création de l'histoire des « lumières du manège ». Elle porte la trame et la
poésie du texte.
La peinture sert d'impulsion au travail de
création du spectacle de danse.
En pratique, Anne-Laure, met ses jeunes
danseurs en situation de création partagée. La trame est là, construite,
mais ce sont les danseurs qui vont amener leurs phrases, leurs mots, leurs
ressentis et qui vont permettre à l'enseignant chorégraphe, d'ajuster, de
peaufiner son travail.
La démarche est participative, critique,
évolutive. Elle demande une belle écoute, un sens du partage, des allers et
retours avec les jeunes qui apportent leurs idées, leurs interrogations.
Il s'agit en quelque sorte d'une
transmission. Des peintures nées de l'imagination de son auteur, qui vont
prendre corps, prendre vie, comme le raconte l'histoire.
En effet, c'est l'histoire d'une quête de
liberté, du départ d'un père. C'est Salomon, le roi, il est au centre du
manège; les personnages : sur un fil, sur un ballon, les danseurs étoiles et
le cracheur de feu tournent, accrochés au manège. Un soir Salomon, leur
lance un défi. : être libres, libres de partir et de (re)vivre. Ils vont
prendre cette liberté mais décident finalement de rester. C'est Salomon qui
partira, laissera la place.
L'histoire est simple, universelle,
accessible à un jeune public. Elle porte en elle des sentiments profonds, au
coeur de leurs réflexions : l'autorité, la liberté, l'attachement, l'infini,
la mort, le départ.. Elle porte à réfléchir sur ces valeurs, avec le coeur,
avec le corps, vers les autres, pour l'autre.
C'est ce que nous souhaitons
travailler avec ce jeune public en France mais aussi au Brésil. C'est de ce
travail, de cet échange que peuvent naître de nouvelles libertés, légèretés,
résistances, joies de danser, joies de chanter et de jouer.
Version portugaise |
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